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Peraza expose en France et Chicago

 
Peraza expose en France et Chicago. 
Dans notre pays
les Peraza, a commencer par le père, Humberto Peraza Ojeda,
conservent un solide prestige dans le domaine de la sculpture. Sergio, le plus
jeune de cette famille d’artistes est celui qui lutte actuellement le plus à l´ètranger, ouvrant des portes dans des pays ou le nom n’est pas la clè, où l´on
juge les artistes pour leur talent plus que pour leur origine. “Etre le fils d’un sculpteur connu est parfois
genant pour ceux qui ne
veulent pas
accepter mon travail, mais en Europe et aux
Etats-Unis, j’arrive a me faire connaitre par mon
oeuvre propre”.
Depuis 1996,
Sergio a été constamment en rapport avec le mouvement culturel de la France. II a exposé ses
sculptures à l’ambassade du Mexique à Paris, au Centre Culturel du Mexique, à la
galerie Mendrisse, à la maison d’Egypte, sur la place André Dreyer de la Ville Lumiere et au
Salon International de Peinture et de Sculpture de Martainville (Normandie). Actuellement
il fait une exposition individuelle jusqu’a fin Janvier a la galerie l`Atelier des Roches à Metz, capitale de la
Lorraine.
Cette exposition,
qui comprend vingt oeuvres, a eu du succès depuis qu’on en a annonce le titre, Oeuvre
chaude pour journées froides,
puisque sous ces latitudes les hivers sont
rudes et que par son oeuvre Peraza prétend réchauffer le milieu artistique de 1’Est de la France.
En fevrier et mars
cette exposition demenagera dans le bâtiment central de la compagnie d’assurances francaise AXXA,
et il existe le projet de la transporter au Luxembourg,
ainsi elle passerait tout 1’an 2000 en terres européennes.
Et aux États-Unis,
pendant tout le mois de février, à Chicago (Illinois), 1’exposition Xoloizcuintli: le chien mexicain
precolombien sans pelage
présente l´oeuvre de remarquables mâitres
contemporains mexicains, parmi lesquels se trouvent: Raul Anguiano, Diego Rivera et Arturo Garcia Bustos,
dans le domaine de la peinture, et Sergio
Peraza avec quelques-uns de ses bronzes sur le chien mexicain xoloizcuintli. Cette
exposition a été inaugurée à la Llorona Art Gallery,
avec en commissaire la peintre Maria
Rosa Olivos et des textes de Beatriz Vidal de Alba, directrice du Musée
National de l´Estampe, dépendance de l´Institut National des Beaux-Arts, qui est egalement une enthousiaste promoteur des Xoloizcuintlis.
C’est ainsi que
débute l´an 2000 pour un artiste dynamique qui, outre les expositions et les
voyages, a des commandes importantes comme le buste de l´historien Silvio Zavala,
doyen du Colegio Nacional, qu’il vient d’inaugurer a l´Université Autonome du Yucatan, à Merida.
Xoloitzcuintli, où Sergio présente
deux bronzes, sera exposée aussi à Los Angeles en mars prochain, et fait partie de
la recherche individuelle de ce créateur pour devenir international, même si des engagenments au
Mexique l´empêchent de continuer. II espère
revenir à Paris
dans deux ans avec de nouveaux travaux.
II résume son travail créateur de ces
derniéres années: “Je suis en train de changer positivement, car chaque fois que je modèle une nouvelle sculpture je le
fais mieux; l´artiste est comme le
sportif, plus il s’entraîne, meilleur il est. Techniquement je me surpasse tous les jours, la creativite est toujours
presente et dans le discours plastique je suis en évolution constante; je viens d’avoir l´idée de Art de bureau, travaux élaborés avec imagination et avec les détritus des bureaux… Voici une
renovation, puisque chez moi
il y a une
invention continue d’histoires”
.
Sur sa conception en
tant qu’artiste independent qui fait un double effort: de creation et de diffusion, il commente
qu’au Mexique l´Etat appuie les artistes consacrés ou les grands artistes: ” C’est très bien qu’on organise des
expositions aussi importantes que
celles
de Cesar ou de Camille Claudel, c’est dommage qu’on annule celle du grand sculpteur francais Bourdelle. Mais en plus de
tous ces efforts, le corps diplomatique devrait constamment embaucher de jeunes artistes mexicains pour les envoyer dans
les pays et inciter a la creation de cette manière
” .
Le Mexique, ce n’est pas seulement Rivera, Siqueiros, Coronel,
Cuevas; nous les
jeunes, nous avons beaucoup á donner, mais parfois
c’est tellement difficile d’y arriver, et quand
nous y arrivons nous ne faisons plus un art jeune parce que nous avons dans les
cinquante ans. Les politiques qui aspirent à la présidence doivent se
demander comment maintenir l´image du Mexique
fraîche dans le monde, comment aider ses artistes sans limitation de tendance ou d’age. Cela manque
encore cruellement. J’ai cherche des sponsors
que j’ai trouvés par exemple en France
dans le secteur privé, tandis qu’ici c’est plus compliqué et difficile, car si on n’a pas un solide prestige,
presque personne ne parie sur le
futur d’un artiste jeune. Une fois j’ai demande de l´aide à l´Etat
mexicain pour une exposition á Paris – je voulais qu’on m’envoie les
sculptures que j’avais a Mexico, deja emballées -, mais cela ne m’a pas etc
accorde et j’ai perdu patience. Ne disposant pas de cette aide, il a fallu que je travaille
et que je fasse de nouvelles oeuvres.
Face à un moment critique l´artiste s’en sort toujours grâce à sa
créativité et tout a été beaucoup mieux pour moi. 
Si les createurs ne
marchent qu’avec des bourses, ils se transforment en artistes qui ne savent pas se débrouiller; le mieux, c’est de
lutter, et si on a de l´aide on en profite au maximum, sinon on parcourt
peu à peu le labyrinthe qu’est ce chemin de l´art”
Portraitiste contemporain et mâitre d’une solide
préparation académique, Sergio Peraza a dit, entre
autres, que le public comprend mieux la sculpute qu’avant: “ Mais c’est dommage qu’il n’y ait pas de concours, car avec
ceux-ci, ou les biennales et triennales
qu’organisait FInstitut National des Beaux-Arts, on se lancait et un mouvement de sculpture mexicain apparaissait; helas il ne se
produit plus , si ce n’est grace a des initiatives privées comme les sculptures de l´Avenue Paseo de la Reforma. II y a une
nouvelle
conception de la sculpture , mais elle est encore très limitée, il faut continuer à se battre pour qu’il y ait plus
d’expositions de sculpture et pour faire connaitre l´oeuvre de
grands createurs comme par exemple celle de mon
père
“, dont la diffusion – admet-il -n’a jamais été aussi ample, malgré sa grande valeur, que l´ est celle de
personnes liées a un groupe ou une
chapelle” .   EXCELSIOR 
Mexique à 25 Fevrier 2000 (Page 5).

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